Coronavirus : 3 heures de survie dans l’air d’après une première étude
Nous en savons tous les jours un peu plus au sujet du Covid-19. Ce mardi, une étude américaine indique que le nouveau coronavirus est capable de survivre quelques heures dans l’air. Une information à prendre avec un peu de recul eu égard aux conditions dans lesquelles le test a été mené.
Des brumisateurs pour simuler les postillons
Pendant que les citoyens de plusieurs pays de l’UE se confinent, les scientifiques poursuivent une course contre la montre. A travers diverses expériences, ils cherchent à mettre en évidence les caractéristiques du coronavirus SARS-CoV-2, plus couramment appelé Covid-19.
Des chercheurs financés par les Centres de contrôles et de prévention des maladies (CDC) de l’Université de Californie ont publié hier dans le très respecté New England Journal of Medicine les résultats de leur étude.
Ces scientifiques ont comparé la durée pendant laquelle on recensé les virus du SRAS et du Covid-19 dans l’air et sur plusieurs matériaux. Pour ce faire, ils ont eu recours à des brumisateurs spécifiques (nébulisateurs) pour pulvériser les virus.
Des particules en suspension dans l’air ont été retrouvées jusqu’à 3 heures après les opérations de pulvérisation. Par ailleurs, si les virus restent actifs respectivement 4 heures et 24 heures sur le cuivre et le carton, ils subsistent bien plus longtemps sur d’autres matériaux que nous côtoyons au quotidien. En effet, des particules demeurent jusqu’à 2 jours sur l’inox et jusqu’à 3 jours sur des plastiques. On apprend également que les virus du SRAS et du Covid-19 présentent un comportement analogue et que la quantité de virus diminue environ par deux toutes les heures.
Reste à savoir si la simulation par brumisateur est représentative des gouttelettes expulsées naturellement lors d’une toux ou d’un éternuement. Dans tous les cas, il convient de rester éloigné les uns des autres, afin d’éviter de propager un virus déjà fortement répandu.