La présence de Phosphine sur Vénus indiquerait la possible présence de signes de vie

De la phosphine a été récemment identifiée sur Vénus, l’une des quatre planètes telluriques de notre système solaire. Ce gaz étant susceptible d’être corrélé à la présence d’organismes vivants, il donne d’importants motifs d’espoirs aux scientifiques en quête d’une vie extraterrestre.

Depuis de nombreuses années, les astronomes tentent de déterminer si la vie a bien existé sur Mars.  En 2021, le prochain rover de l’Agence Spatiale Européenne pourrait permettre de savoir si le sous-sol de la planète rouge propose des conditions propices au développement de la vie.

Cette semaine, c’est une toute autre actualité publiée ce lundi 15 septembre dans la revue Nature Astronomy qui enthousiasme la communauté des astronomes. Elle porte sur la découverte de quelques-uns d’entre eux, qui ont détecté des signes de phosphine dans les nuages de Vénus, à la faveur d’observations du télescope James Clerk Maxwell (JCMT), à Hawaï. Leur première observation a été confirmée via l’utilisation de 45 antennes de l’Atacama Large Millimeter / submillimeter Array (ALMA), un radiotélescope géant installé au Chili. La découverte est à mettre au crédit d’une équipe internationale comprenant des scientifiques américains, britanniques et japonais.

En quoi est-elle si importante ? Il se trouve que la phosphine est un gaz qualifié de biomarqueur dans la mesure où il peut être créé par des organismes vivants. Les chercheurs restaient néanmoins prudents après cette première observation, des phénomènes chimiques non-liés au vivant ayant aussi la faculté de fabriquer ce type de gaz. Cela étant, ils ont mis en évidence le fait que tous les mécanismes non-vivants dont ils ont connaissance ne peuvent expliquer une telle proportion de phosphine dans les couches nuageuses de l’étoile du Berger.

« Trouver de la phosphine sur Vénus était un bonus inattendu !” a commenté Clara Sousa Silva du Massachusetts Institute of Technology. “La découverte soulève de nombreuses questions, comme comment des organismes pourraient survivre” à cet environnement si hostile.  Sur Terre, certains microbes peuvent supporter jusqu’à environ 5% d’acide dans leur environnement – or les nuages de Vénus sont constitués à plus de 90% d’acide sulfurique. » a-t-elle ajouté.

Pour déterminer la présence d’éventuels organismes vivants capables de produire la fameuse phosphine, les scientifiques pourront notamment s’appuyer sur le prochain Extremely Large Telescope de l’ESO, prévu d’être mis en service en 2025.

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steeve

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