La recherche de vie extraterrestre pourrait-elle attirer de mauvaises intentions ?
Et si nous pouvions communiquer un jour avec une vie extraterrestre ? Dans son ouvrage “The Contact Paradox”, Keith Cooper explore les scénarios possibles en cas de contact avec d’éventuels extraterrestres.
Le premier projet SETI (Search for Extra-Terrestrial Intelligence, en anglais la “recherche d’intelligence extraterrestre”) de l’époque moderne est porté par l’astronome Frank Drake dans les années 1960. Depuis, bien d’autres ont voulu être les premiers à repérer cette vie intelligente au-delà de notre planète. Et aucun n’a rencontré le succès !
Le journaliste scientifique Keith Cooper, passionné par ce sujet, a décidé d’imaginer dans son livre “The Contact Paradox” les interactions entre les hommes et ces extraterrestres, dans l’hypothèse où ils existeraient et où nous parvenions à rencontrer en contact avec ces entités. Qu’ils s’agissent des scénarios positifs…comme des situations plus conflictuelles impliquant des extraterrestres belligérants.
Lorsqu’on aborde cette question, deux problématiques échappent déjà à de nombreuses personnes.
Serions-nous capables de percevoir une vie qui n’aura peut-être pas évolué de la même façon que la nôtre ?
De même, l’immensité de l’espace peut constituer un frein insurmontable à la rencontre de protagonistes bien trop éloignés de nous. Keith Cooper rappelle notamment que nos ondes radio n’ont parcouru qu’une centaine d’années-lumière.
The Paradox Contact met en évidence la radio mais également les autres moyens sollicités pour tenter de détecter une vie au delà de la Terre, tels que les signaux lasers et les technosignatures.
“Je ne sais vraiment pas s’il y a des extraterrestres, je l’espère en tout cas” a déclaré son auteur l’an passé, lors d’un passage dans l’émission de télé britannique Sunday Brunch.
Selon lui, « il ne s’agit pas que d’une recherche sur la vie extraterrestre. En effet, la façon dont sont conduites les recherches SETI nous renseigne également sur nos attentes, nos espoirs, nos peurs à propos de l’avenir de l’humanité. »