Aucun de signe de vie E.T parmi 10 millions d’étoiles écoutées
En voilà une nouvelle qui risque de décevoir les personnes qui croient en une vie extraterrestre. Un télescope australien a effectué la recherche à basse fréquence la plus large et la plus profonde jamais effectuée jusqu’à présent. Il n’a trouvé aucune technosignature parmi les 10 millions d’étoiles écoutées.
La recherche a été conduite par l’astronome Dr Chenoa Tremblay du SCIRO, l’organisme gouvernemental australien pour la recherche scientifique et le Professeur Steven Tingay de l’University node of the International Centre for Radio Astronomy Research (ICRAR), considéré comme un centre d’excellence international en science et technologie astronomiques. Les résultats ont été publiés le 9 septembre 202 dans la revue Publications of the Astronomical Society of Australia.
Pour mener à bien leur entreprise, les astronomes impliqués dans ce projet ont eu recours au Murchison Widefield Array (MWA), un radiotélescope géant mis en service en Australie-Occidentale à l’été 2013. Ils ont en l’occurrence observé le ciel autour de la constellation des Voiles, visible essentiellement dans l’hémisphère sud. Ce sont des émissions radio similaires aux fréquences radio FM qu’ils ont tenté de capter.
Le Docteur Tremblay rend hommage à “un télescope unique, avec un champ de vision extraordinairement large qui nous permet d’observer des millions d’étoiles en simultané ». Malheureusement, “aucun signe de vie intelligente” n’a été identifié par le puissant appareil.
Faut-il se résoudre à penser que la vie extraterrestre n’est qu’une gageure ? Nous n’en sommes pas encore là ! Son acolyte s’est exprimé à son tour à ce sujet :
“La quantité d’espace que nous avons examinée équivaut à tenter de trouver quelque chose dans les océans de la Terre, mais en s’intéressant uniquement à un volume d’eau équivalent à une grande piscine” explique Steven Tingay.
Les scientifiques attendent de pied ferme la mise en service d’un autre télescope basse fréquence, le Square Kilometer Array (SKA). Coûtant la bagatelle de 1,7 milliards d’euros, il sera situé au même endroit que le MWA mais sera 50 fois plus sensible que son homologue, permettant d’explorer bien plus profondément l’espace.