Deux missions sur Venus annoncées
Vous connaissez la célèbre planète qui doit son nom à la déesse romaine de l’amour? Sachez que nous devrions en savoir bien davantage sur elle d’ici 7 à 9 ans ? En effet, la NASA vient de révéler la planification de deux nouvelles missions d’exploration de Vénus.
Ces derniers mois, les yeux des passionnés d’astronomie sont essentiellement tournés vers Mars. Avec leurs missions inhabitées respectives, la Chine, les Etats-Unis et même les Emirats Arabes Unis ont logiquement donné envie au grand public de s’intéresser à cet astre. Une planète rouge que Thomas Pesquet explorera peut être d’ici deux décennies, lui qui a affirmé en mai 2020 pouvoir participer à une mission habitée sur Mars à la fin de “[sa] carrière d’astronaute”.
Cet attrait pour la planète actuellement explorée ces derniers temps par le rover Perseverance ne doit pas nous faire oublier que nous méconnaissons très largement quelques autres planètes de notre système solaire. La NASA qui oeuvre sur divers fronts devrait nous permettre d’ici un peu moins d’une décennie de comprendre pourquoi Vénus est devenue un monde infernal et inhabitable. Elle a communiqué la préparation de deux missions vénusiennes pour la période 2028 – 2030.
Appelées Véritas et Davinci+, elles pourraient nous aider à comprendre comment notre propre planète a évolué et pourquoi les autres planètes de notre système ne sont pas habitables. Le matériel embarqué sera entre autres mis à profit dans le but de cartographier la surface de cette planète ainsi que d’examiner les gaz rares et d’autres éléments constitutifs de cette atmosphère particulièrement dense.
Véritas accueillera la Deep Space Atomic Clock-2 (successeur de la Deep Space Atomic Clock utilisée avec succès en 2019) qui favorise notamment des manœuvres autonomes d’engins spatiaux. Davinci+ aura recours au spectromètre CUVIS pour les mesures à haute résolution de la lumière ultraviolette.
« Les résultats combinés de ces missions nous renseigneront sur la planète, qu’il s’agisse de ses nuages, de ses volcans ou de son noyau », a commenté le Dr Tom. Wagner, un scientifique du programme Discovery de la NASA.